Longtemps considérée comme chanceuse de posséder une piscine en son fief (merci à l’ancien maire Jean-Marie Fève), Baccarat a perdu une nouvelle fois une part de son patrimoine en cédant sa compétence à la CCTLB.
Pendant presque 50 ans, 1969/2018, Bachamois et extérieurs se sont initiés à la natation avant, pour certains, de performer en adhérant au club local.
Certes, tout service public n’a pas pour vocation première de dresser un bilan financier positif et ne doit pas être considéré comme une entreprise.
Durant ce demi-siècle, ce fleuron sportif a subi les entretiens et contrôles nécessaires avant sa rénovation intérieure au début des années 2000.
La piscine a fermé ses portes en 2018, avec une budgétisation de sa reconstruction.
Les études réalisées par l’ancienne Communauté de communes de la Vallée du Cristal ont, semble-t-il, fait preuve d’amateurisme ; les travaux programmés sont passés de 1 à 5 millions d’euros. Il n’en a pas fallu plus au président de la CCTLB pour geler ce projet, faisant, par ce fait, des économies d’investissement et surtout de fonctionnement.
Désormais, et ce depuis bientôt 7 ans déjà, les enfants des écoles du secteur consacrent une demi-journée lorsqu’ils se rendent à Lunéville pour pratiquer la natation, alors qu’une heure trente suffisait avant 2018 : que de temps perdu !
Quant au public extrascolaire, il se retrouve contraint de se rendre à Lunéville ou à Saint-Dié, voire de ne plus pratiquer la natation.
Quand Baccarat pourra-t-elle se targuer de retrouver sa piscine rénovée ?
Bien sûr, ces réponses émaneront de la CCTLB qui peut se vanter de posséder une belle piscine, à savoir celle de Lunéville.
Si l’on se réfère au programme annoncé par la liste Baccarat Autrement en mars 2020 (page 15), la réouverture de la piscine était prévue au second semestre 2021. Nous cumulons désormais un retard de 4 ans et la vue de ce bâtiment est toujours aussi attristante.
Le président de la CCTLB nous a annoncé le concours d’architecte afin de choisir le « projet », mais au vu des nombreuses promesses déjà faites , le terme est encore loin.
Il va donc falloir recourir aux services de Léon Marchand pour brasser plus vite et réaliser ce projet de rénovation avant la fin des mandats.
Notre maire pourra à coup sûr le replacer dans son futur programme pour les prochaines élections municipales … avec toutes les autres promesses non tenues !